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Une amitié catholique à l’épreuve des combats

Sous-total30,24 €
TVA 5.5%1,66 €
Prix31,90 €
SKU:
2620

ISBN: 

978-2-85274-379-3

Format: 

170×240 mm
518 pages
Broché
Une amitié catholique à l’épreuve des combats

Correspondance (1832-1853)
Montalembert et Dom Guéranger

NOUVEAUTÉ

 

Édité par Dom Patrick Hala, moine de Solesmes
Préface de Sylvain Milbach (université Savoie Mont-Blanc)

Cette vaste correspondance entre le restaurateur de l’abbaye de Solesmes, Dom Prosper Guéranger (1805-1875) et Charles René de Montalembert (1810-1870), l’une des figures les plus marquantes de la vie culturelle, politique et religieuse de son temps, constitue un témoignage inestimable sur les débats qui traversèrent le catholicisme dans la première moitié du xixe siècle et qui posaient la question de l’agir catholique dans une société libérale et de pluralité d’opinions.

Montalembert fut un homme politique de premier plan, chef d’un « mouvement catholique » qui entendait prolonger sur un mode mineur et plus prudent les grandes intuitions de Lamennais. Il était l’orateur du catholicisme libéral qui aspirait à réconcilier le catholicisme et le parlementarisme moderne, au profit des intérêts catholiques.

De son côté, Dom Guéranger entendait mettre au service des intérêts catholiques l’histoire de l’Église, réhabiliter l’action des papes et valoriser le magistère romain, dans le sens d’un combat contre le gallicanisme qui était aussi une position mennaisienne, car lui aussi fut fasciné par Lamennais, tout comme le fut Montalembert qui sera le dernier d’ailleurs à l’abandonner. L’abbé de Solesmes apparaît comme un pionnier avec la restauration de Solesmes qui précisément va chercher à Rome, et à Rome seulement, l’autorisation de restaurer l’ordre bénédictin.

Montalembert et Dom Guéranger avaient le même programme politique : les libertés de l’Église, en la dégageant à la fois du légitimisme et du gallicanisme. Cette liberté de l’Église passait aussi par le droit d’enseigner, qui occupe une place importante dans les échanges épistolaires entre les deux hommes. C’est précisément sur ce terrain que s’esquissa, puis s’affirma, la rupture d’une amitié pourtant si féconde. Cette correspondance s’achève sur une pathétique conclusion de Montalembert : « Je suis avec tristesse, mais avec un fidèle attachement, votre ancien et sincère ami ».