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Carême 2019

Saint Benoît nous exhorte à attendre « la sainte Pâque avec l'allégresse d'un désir tout spirituel ». Il veut que nos pratiques pénitentielles, nos restrictions, s’accomplissent « dans la joie du Saint-Esprit ». Il prend le contre-pied de la Règle du Maître qui mettait l’accent sur la tristesse des jeûnes, du carême et du vendredi-saint. C’est dire suffisamment l’orientation spirituelle que nous prescrit Notre Bienheureux Père, qui ne parle de tristesse que pour la bannir du travail ou du cœur des frères.

Ne considérons donc pas le temps du carême comme une période de désolation que nous voudrions voir disparaître rapidement, en décomptant les jours qui nous séparent de Pâques ; il est vrai qu’il n’est jamais enthousiasmant, pour la nature humaine, de se voir imposer des renoncements ; mais nous avons appris à regarder au-delà et plus haut que ces privations : les renoncements ne sont pas une fin en soi ; ce que nous faisons et offrons au Seigneur l’est pour l’amendement de nos péchés, pour la réparation de nos négligences passées, surtout pour l’accroissement de notre charité et d’une vie en meilleure conformité avec l’Évangile et en plus grande intimité avec notre Dieu et Sauveur.