Trois de nos frères étudiants ont passé avec succès leurs examens : le Père Emmanuel Vaillant a obtenu la licence en Droit canonique à l’Institut Catholique de Paris ; et les frères Paul-Armand Breguet et Raphaël Boralevi le baccalauréat de théologie à l’Université Catholique d’Angers.
La communauté s’est engagée dans un parrainage avec des prêtres du diocèse de Luçon afin de les soutenir par la prière dans leur ministère auprès des jeunes, les aidants à discerner leurs vocations.
Le petit orgue du chœur, fabriqué par Victor Gonzales en 1943, a subi un grand nettoyage, notamment un démontage et remontage complet de la tuyauterie, du mois de février au mois d’avril.
Au mois de janvier, des professionnels ont élagué les tilleuls du jardin français. Ce magnifique cadre naturel est le lieu des récréations communautaires et des processions des Rameaux, des Rogations et du Corpus Christi. L’entretien de ce jardin est confié au noviciat.
Le 11 octobre, à l’issue des Vêpres, l’admission au noviciat canonique du frère Guiorgui Vodé s’est déroulée au Chapitre. Au cours de ce rite, le père abbé a adressé la parole au postulant en présence de la communauté sur la probation du noviciat et l’observance de la Règle.
Le 6 juillet, les oblats et les oblates de Solesmes se sont réunis comme chaque année pour vivre un temps de rencontre et de ressourcement bénédictin sous la conduite du Père-Maître des oblats dom Patrice Mahieu.
A trois reprises les caméras de KTO sont venues pour enregistrer l’émission « une nuit au monastère ». Ce sont des personnalités connues du grand public qui expriment leur expérience de retraite à l’abbaye ; parmi elles : l’écrivain Franck Ferrand en janvier, suivi de l’acteur Olivier Lejeune en mai, puis de l’acteur Thierry Samitier en juin.
| Date | Homélies |
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01/12/2024 |
1er dimanche de l’Avent |
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24/11/2024 |
Le Christ Roi de l’univers |
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20/11/2024 |
Clôture de la retraite annuelle |
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10/11/2024 |
32e dimanche du Temps ordinaire |
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08/11/2024 |
Toussaint de l’Ordre bénédictin – Institution du Frère Guiorgui Vodé à l’acolytat |
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03/11/2024 |
31e dimanche du Temps ordinaire |
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01/11/2024 |
Toussaint |
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27/10/2024 |
30e dimanche du Temps ordinaire |
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13/10/2024 |
28e dimanche du Temps ordinaire |
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12/10/2024 |
Dédicace de l’église abbatiale |
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29/09/2024 |
26e dimanche du Temps ordinaire |
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22/09/2024 |
25e dimanche du Temps ordinaire |
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08/09/2024 |
23e dimanche du Temps ordinaire |
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01/09/2024 |
22e dimanche du Temps ordinaire |
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25/08/2024 |
21e dimanche du Temps ordinaire |
Jésus, le Fils de Dieu descendant sur la terre pour revêtir l’humanité, il lui fallait une Mère ; cette Mère ne pouvait être que la plus pure des Vierges, et la maternité divine ne devait altérer en rien son incomparable virginité. Jusqu’à ce que le Fils de Marie fût reconnu pour le Fils de Dieu, l’honneur de sa Mère demandait un protecteur : un homme devait donc être appelé à l’ineffable gloire d’être l’Époux de Marie. Cet heureux mortel, le plus chaste des hommes, fut Joseph.
Le mystère de Noël a eu sa préparation liturgique pendant l'Avent, de même le mystère de Pâques aura la sienne : le Carême. C'est le temps de la grande retraite chrétienne, avec l'Église, auprès de Notre Seigneur qui monte à Jérusalem où seront accomplies toutes les prédictions des Prophètes sur le Fils de l'Homme.
Ô gloire infinie de ce grand jour, dans lequel commence le mouvement des nations vers l’Église, la vraie Jérusalem ! Ô miséricorde du Père céleste qui s’est souvenu de tous ces peuples ensevelis dans les ombres de la mort et du crime !
Ô Jésus Sauveur ! vous venez dans les ténèbres, et les ténèbres ne vous comprennent pas. Faites que nos ténèbres comprennent la lumière et la désirent. Un jour viendra où vous déchirerez les ténèbres insensibles et volontaires, par l’éclair effrayant de votre justice. Gloire à vous en ce jour, ô souverain Juge ! Mais gardez-nous de votre colère, durant les jours de cette vie mortelle.
« Félicitez-moi, vous tous qui aimez le Seigneur, de ce que, lorsque j’étais petite, j’ai plu au Très-Haut. » C’est l’invitation que vous nous adressez dans les Offices chantés à votre honneur, ô Marie ; et quelle fête la justifie mieux que celle-ci ? Quand, plus petite encore par l’humilité que par l’âge, vous montiez si candide et si pure les degrés du temple, le ciel dut avouer que c’était justice, si désormais les meilleures complaisances du Très-Haut étaient pour la terre.
« Seigneur, j’ai aimé la beauté de votre maison, et le lieu dont vous avez fait l’habitation de votre gloire » : que cette parole demeure en nous comme le parfum de l’auguste solennité de la dédicace. Votre maison, ô Dieu, c’est notre église, ineffablement belle du rayonnement des mystères divins.
Le premier effet de notre adhésion à la croix dans notre vie sera peu à peu de purifier notre cœur et de lui permettre d’arriver à posséder la paix, le saint repos, au sens que les auteurs spirituels connaissent bien, et qui déjà met l’âme sur le seuil de la contemplation.
Si doucement endormie,
Très douce Vierge Marie,
Des fidèles Vénérée,
Et si tendrement aimée,
Entre les femmes bénie,
Vous êtes la plus aimée.
Comme il est tout-puissant, Dieu aime à se manifester dans ce qu’il y a de plus faible ; de même que, dans sa bonté, il se fait gloire de reconnaître l’amour dont il est l’objet. Voilà pourquoi le Rédempteur prodigua d’abord toutes les preuves de sa résurrection et tous les trésors de sa tendresse à Madeleine et à ses compagnes. Elles étaient plus faibles encore que les bergers de Bethléhem : elles eurent donc la préférence.
Une grande solennité s’est levée sur le monde : la Fête-Dieu ; vraiment fête de Dieu, mais aussi fête de l’homme, étant la fête du Christ-médiateur présent dans l’Hostie pour donner Dieu à l’homme et l’homme à Dieu. L’union divine est l’aspiration de l’humanité ; à cette aspiration, ici-bas même, Dieu a répondu par une invention du ciel. L’homme célèbre aujourd’hui cette divine merveille.